Comment améliorer ses photos culinaires

This post was most recently updated on January 17th, 2019

Bon ça y est je me lance enfin!
Cela faisait très longtemps que je voulais publier cet article sur Comment améliorer les photos culinaires, voilà finalement chose faite aujourd’hui.
Cet article n’est bien entendu pas un cours sur la photographie puisque j’ai très peu d’expérience dans ce domaine. Le but est en autre simplement de partager mes connaissances, aussi limitées soient-elles.

Je reçois parfois des petits messages sur ma boîte e-mail ou dans les commentaires de mon blog où l’on me félicite pour mes photos accompagnant les recettes de cuisine, me demandant souvent quel appareil j’utilise, ou comment je fais mes photos etc.
Je dois dire que je suis très flattée, car ça fait toujours plaisir de voir son travail apprécié,  surtout lorsque l’on n’est pas du tout professionnel et que l’on a jamais pris de leçons de photographie.
Cet article c’est donc aussi un peu pour répondre et remercier tous ces lecteurs qui m’encouragent, partager quelques trucs avec celles et ceux qui seraient intéressés, mais aussi recevoir vos astuces et conseils.
Je ne vise pas “le top niveau” en photographie,  ce n’est pas vraiment important pour moi car je ne recherche pas du tout la perfection, mais simplement l’amélioration. L’important surtout, c’est que les photos donnent envie de goûter au plat présenté.
Une chose est sûre, pour ceux et celles qui débutent comme moi, oui on peut avec un minimum de connaissance, quelques trucs et astuces bien simples, améliorer ou réussir ses photos culinaires, si on le souhaite bien sûr.
Puisque je ne suis pas douée “techniquement”,   alors j’essaie de compenser en créant des petites scènes assez simples, ou de mettre en valeur mes plats de différentes façons.

J’ai parlé d’amélioration, alors voici quelques exemples en photos. La plupart des photos ont été publiées sur mon blog, je les ai changées petit à petit, lorsque j’ai eu l’occasion de refaire les recettes.

I- Pourquoi soigner les photos de son blog ?

Le Times Online a  publié il y a quelques temps une liste comportant 50 des meilleurs blogs de cuisine au monde sous le titre “50 of the world’s best food blogs”.

En voici quelques-uns ci-dessous. Si vous vous allez leur rendre une petite visite (il suffit de cliquer sur chaque nom), vous verrez que la plupart d’entre eux ont quelque chose en commun (à par bien sûr les recettes et les articles sur la cuisine :-).
Je n’ai certainement pas besoin de préciser vous l’avez vu vous-même, ce sont entre autres des mises en scène recherchées, et des photos magnifiques qui font saliver rien qu’à les regarder!

–  Cannelle et Vanille
–  The Wednesday Chef
– La Tartine gourmande
– Delicious Days
– Smitten Kitchen
– The pioneer woman

Non seulement les jolies photos incitent les visiteurs à se promener beaucoup plus longtemps sur votre blog, mais surtout, elles donnent envie de tester les recettes. Un exemple : deux personnes m’ont écrit m’expliquant qu’elles avaient été en vacance aux Saintes (à coté de la Guadeloupe), mais n’avaient pas goûté à certaines des spécialités locales, mais en voyant les photos de l’une des spécialités sur mon blog, elles l’ont réalisée chez elles (tourments d’amour).
D’ailleurs, un journaliste m’a également contactée me demandant s’il pouvait utiliser une de ces photos pour illustrer un article consacré aux Saintes pour leur magasine papier. Personnellement je ne trouve rien d’extraordinaire à ces photos, mais une chose est certaine, je me rappelle avoir quand même pris un soin particulier à organiser leur disposition,  leur mise en scène.

On peut voir en plusieurs points ce qui permet de réussir ou de s’améliorer en photographie culinaire.

II- L’appareil photo

Élémentaire, pour faire des photos il faut évidemment un appareil photo, mais un bon! Il est difficile pour moi de  conseiller un modèle, car je n’y connais pas grand-chose, et ensuite on m’a offert le mien il y a un peu plus d’un an et j’ai simplement appris à m’en servir. Mais d’après ce que m’aurait dit un photographe professionnel, Nikon serait une des meilleures marques pour les appareils photos. Mais je crois quand même qu’en dehors de la marque le plus important c’est de savoir s’en servir!

Il faut savoir qu’il existe en gros 3 sortes d’appareils : le compact, le bridge et le reflex.
On trouve sur le site Pixelvalley de plus amples informations à ce sujet.
– le Compact est l’appareil le plus répandu sur le marché. Il est l’idéal pour le photographe amateur qui veut réaliser des photos de loisir. Petit et léger on peu en effet l’emporter partout.
– le Bridge est à mi-chemin entre le Compact et le Reflex.
– le Reflex est aujourd’hui l’appareil photo le plus performant sur le marché. Il a de nombreuses fonctionnalités et permet d’obtenir des photos de haute qualité.

Mon appareil photo appartient à la catégorie des Bridges et c’est un Nikon Coolpix P100.

Il est important de bien connaître son appareil.
Si comme moi on débute sans aucune connaissance en photos, il faut prendre le temps de lire le manuel d’utilisation. Je sais ça prend du temps, c’est fastidieux (surtout que mon manuel est sur CD room), mais on a pas le choix, il faut le lire et le relire avec son appareil entre les mains, pour s’entrainer et s’approprier les différentes fonctions. Et comme on oublie vite, il faut relire encore et encore.
C’est en lisant il y a quelques mois l’article de Chef Nini sur les photos que je me suis rappelée l’importance de la fonction “mise au point”. Je suis donc vite allée relire mon manuel, je me suis fait une petite fiche avec des notes importantes, et j’essaie de pratiquer en ce moment.
Je vous laisse d’ailleurs entre ses mains pour ce sujet, car elle m’a en effet l’air beaucoup plus calée que moi dans le domaine de la photo. Un autre site que je recommande vivement pour comprendre les bases de la photographie, est Apprendre la photo. Ce site est parfait pour les débutants, les cours y sont clairs et concis.

III- Les mises en scène

1- Le matériel

Ça sert à quoi de savoir prendre de belles photos techniquement si les lecteurs se lassent de les admirer? Photographier ses plats dans la même assiette blanche ovale, posée sur la même nappe beige à carreaux rouges devient lassant et fatiguant pour le lecteur qui aura l’impression de toujours voir la même recette. Il faut donc savoir varier ses présentations. Pour cela :
– utiliser de la déco et du matériel de cuisine différent. Pas besoin de vous ruiner en nappes, services de tables, couverts  etc… Moi par exemple, j’achète par lot de 2, tasses, bols,  assiettes colorées dans les vides greniers, les boutiques second hand etc…,  et je ne paye jamais plus de 1 € par lot. Beaucoup de gens veulent se débarrasser, nous pouvons les aider :-)
– les chutes de tissus, les vieux rideaux ou même des draps peuvent faire des nappes magnifiques. Si vous ne photographiez pas toute la table comme la plupart du temps, personne ne verra que votre superbe nappe ethnique n’est en fait qu’un morceau de jupe! Les serviettes en papier colorées ne sont pas si chères également, et bien disposées, elles font merveilles.

Moi je trouve que deux simples serviettes en papier font un superbe effet.

– N’hésitez pas à prendre vos photos à l’extérieur. Oui c’est bien de varier la déco, mais le cadre aussi est important. A l’extérieur de mon immeuble, juste à côté de l’une des entrées,  il y a un coin détente avec une jolie table et un banc. L’après midi il y a peu de monde, alors j’en profite parfois pour y aller avec mon matériel faire des photos afin de changer de décor, mais aussi profiter de la luminosité.
Au début cela me gênait un peu de disposer mes affaires sur la table et que les gens puissent me regarder photographier. Mais curieusement maintenant cela ne me fait plus rien. J’ai pris un peu l’habitude je crois, je souris aux plus curieux et je n’hésite pas à leur dire que je prends des photos pour un blog de cuisine.

– Il ne faut quand même pas oublier que la star c’est la nourriture qu’on photographie, et non l’assiette, la nappe, les fleurs etc… Donc il faut toujours veiller à ce que le plat ne soit pas “submergé” par la déco autour.
Je me rappelle en effet à ce sujet, une blogueuse qui présentait une photographie avec une main dans laquelle se trouvait un petit bol contenant de la confiture. Et les 3/4 des commentaires portaient sur l’énorme bague qui se trouvait au doigt, et qui soit dit en passant était magnifique! Mais aussi belle était-elle, je crois que la blogueuse aurait préféré que l’on s’intéresse à sa confiture!

2- Les trucs et astuces des pros

– Pourquoi la viande brille t-elle toujours sur les photos des magasines?
Parce qu’elle est simplement badigeonnée d’huile au pinceau ou au spray.
– Pourquoi même photographiées sous un soleil de plomb, les glaces ont l’air plus fermes que jamais?
Parce que la plupart des photographes remplacent les glaces par de la purée de pomme de terre colorée. Alors même sous une chaleur torride, glaces bien fermes garanties!
– Pourquoi les pancakes n’absorbent jamais le sirop versé dessus?
Parce qu’ils sont enduits au préalable d’une fine couche protectrice, une sorte de vernis brillant.
– etc
– N’hésitez pas à imaginer vos propres trucs et astuces pour rendre vos photos plus belles.
Par exemple la dernière fois que je photographiais une photo de soupe j’étais très embêtée, car la garniture de ma soupe s’affaissait à chaque fois, le temps que je prenne mon appareil, alors que je voulais une belle garniture un peu en pyramide comme dans les magasines. Après quelques minutes de réflexion, j’ai eu l’idée d’ajouter une petite tasse retournée au fond du bol, et de verser par dessus la soupe (ok la photo n’est pas terrible, mais bon vous avez compris de quoi je veux parler hein!?;-). La garniture est posée directement sur la tasse et ne s’affaisse donc pas! Pas de petite tasse à la maison? Une pomme coupée en deux fait aussi bien l’affaire!

3- L’inspiration peut venir d’ailleurs

Pas beaucoup d’idées ou d’imagination pour mettre en valeur un sublime cheesecake 3 chocolats? Pas de panique, on peut toujours s’inspirer du travail des plus talentueux, c’est aussi fait pour ça. Pour cela, il suffit d’aller faire un tour sur Google Image (taper cheesecake au chocolat mais aussi chocolate cheesecake, car en anglais vous aurez 4 fois plus d’images), ou encore d’aller se promener sur d’autres sites anglophones très célèbres où les photos toujours en rapport avec la cuisine et la gastronomie sont souvent des œuvres d’art. Vous pouvez-même vous y inscrire et proposer vos photos, mais attention, critères très sélectifs (bien qu’ils restent bien sûr subjectifs).
Voici quelques-uns de ces sites à voir, vous ne serez pas déçus : Foodgawger ou Tastespotting . Et puis, il y a aussi bien sûr les magasines de cuisine qui regorgent d’idées.

IV- Faire comme les magasines de mode

– Le nombre de photos
Ne prendre qu’une ou deux photos et en trouver une qui vous satisfasse s’appelle…avoir de la chance! Au tout début c’est ce que je faisais, je ne prenais que 2 ou 3 photos, maximum 5!
C’est en regardant un jour une émission américaine America’s Next Top Model que j’ai vraiment pris conscience qu’il fallait que je change ma manière de procéder. Dans cette émission, des jeunes filles Top Model en herbe sont maquillées et coiffées par les plus grands professionnels de l’industrie de la mode, et ensuite photographiées par des photographes mondialement connus. Et devinez quoi ? Chaque jeune fille était photographiée au minimum  40 fois (parfois 60)  pour ne garder à la fin qu’une seule et unique photo, retouchée en plus! Alors si les pros en ont besoin, à plus forte raison, moi!
Et avec le numérique maintenant, quel bonheur (et pas d’excuse), on peut en “gaspiller” des photos!

– Les logiciels de photo
Oui la plupart des photos des magasines sont retouchées avant d’êtres publiées. Les logiciels photos aident à faire un tas de choses étonnantes. On peut par exemple recadrer ses photos pour éliminer un élément indésirable, modifier l’éclairage, faire de nombreuses autres retouches et corrections… Bref moi j’adore les logiciels photos!
Le logiciel le plus connu est Photoshop, mais il est payant si je ne me trompe pas. Ça ce n’est pas un problème, puisqu’il y en a des tas d’autres très performants et très simples d’utilisation, et surtout gratuits. Certains comme PicMonkey, que je recommande vivement pour sa simplicité, n’ont même pas besoin d’être téléchargés, on peut les utiliser directement sur leur site (même sans inscription!). Il y en a aussi d’autres gratuits comme PhotoFiltre ou GIMP .

V- L’organisation

On ne peut pas faire le matin une salade composée magnifique pour la photographier le soir. Et c’est le cas pour la plupart des plats. Même quelques minutes après,  la nourriture s’affaisse, les couleurs deviennent ternes. Bref le plat perd de sa de sa vivacité et présente une triste mine.
Alors pas question le plat encore chaud tout juste sortit du four de se demander comment on va le présenter, sur quelle nappe etc… Il faut prévoir sa mise en scène bien à l’avance, pendant que le plat cuit au four ou se repose au réfrigérateur par exemple.
Il vaut aussi mieux être seul pour réussir ses photos. En fait je parle pour moi. Les enfants qui courent à côté dans tous les sens, le mari qui me demande toutes les 5 minutes “quand est-ce qu’on mange?”, non merci ça ne marche pas pour moi. Je deviens stressée et je n’ai qu’une envie, en finir! Alors je photographie rapidement dans tous les sens et contresens, bref je fais n’importe quoi!
Vous l’avez bien compris,  prendre de magnifiques photos culinaires demande du temps et de l’organisation. Mais après le résultat est payant.
En ce qui me concerne, je ne peux pas toujours  m’organiser comme je le veux (avec les enfants – et même le mari – il y a toujours des imprévus). De plus,  je n’ai pas toujours le temps, et j’avoue ni l’envie parfois surtout si je suis fatiguée. Mais quand je peux, alors j’y vais à fond car je trouve ça vraiment amusant.  Ben oui ça doit rester un plaisir avant tout.
Il ne faut en tout cas pas oublier que la pratique fait tout. J’ai demandé à une de mes amis qui réalise des photos extraordinaires (elle réalise même des photos dans les crèches et les écoles) comment elle est arrivée à un tel niveau, elle m’a répondue qu’il faut 3 choses : pratique, pratique et pratique!

VI- Les conseils de Rosa du blog Rosa’s Yummy Yums

Je me suis aperçue qu’il y a quand même beaucoup de blogueurs expérimentés dans le domaine de la photo. L’une d’entre elles, Rosa, du magnifique blog Rosa’s Yummy Yums a la gentillesse de partager  avec nous en toute humilité, ses astuces pour réussir ses photos. D’ailleurs si vous ne connaissez pas son blog, une petite visite s’impose. Des photos magnifiques qui nous transportent, car pleines d’émotions, de tendresse, des photos qui respirent la quiétude et le bien-être, et puis bien sûr, plein plein de photos gourmandes.
Quelques exemples? Voici un échantillon, les 6 photos ci-dessous proviennent de son joli blog. Là, vous pourrez admirer les photos dans toutes leur splendeur, et bien plus encore….
Merci encore à Rosa, et voici donc ses conseils :

 ♦ Connaître son appareil de manière à l’utiliser au maximum de son potentiel. Oui, ce n’est pas une chose aisée et très plaisante si on pas trop orienté technique, mais il est impossible de prendre de bonne images sans un minimum de connaissances au sujet des trois paramètres de prise de vue (vitesse, ouverture du diaphragme et ISO).

♦ Contrôler la balance des blancs de façon à ce que vos photos ne soient pas trop bleutées (froid) ou orangées (chaleur).

♦ Ne pas bouger lors de la prise des photos. S’équiper d’un trépieds (je n’en ai pas) ou bien se concentrer, arrêter de respirer et faire la statue… ;-)

♦ Si possible, ne pas utiliser de lumière artificielle et bannir le flash autrement votre nourriture aura l’air peu naturelle. La lumière du jour est hautement recommandée, mais il faut qu’elle soit diffuse (pas de soleil direct et la filtrer avec un voile, rideau, etc…). En fait, on fait de très bonnes photos quand le ciel est couvert mais qu’il ne fait pas sombre ou qu’il y a de la neige.

♦ Se vêtir exclusivement de blanc, gris ou noir afin de ne pas donner un reflet coloré à votre photo.

♦ Prendre son temps et ne jamais ne commencer de séance photo quand on est pas détendu ou d’humeur à se concentrer ainsi qu’à trifouiller de longues minutes autour d’un plat. Le résultat dépendra de votre feeling.

♦ Ne pas prendre de photos de plats trop chauds (fumants – sauf si c’est l’effet désiré) ou trop froids (figés – sauf si c’est une glace ou si ce sont des mets congelés) et surtout ne pas laisser la nourriture attendre trop longtemps (dégradation des produits – ex. salade fanée, tomate flétrie, etc…).

♦ Si on veut une vue d’ensemble, se positionner au dessus du sujet, mais pas tout à fait en perpendiculaire (un petit angle est meilleur) ou au même niveau que le plat. De le dernier cas, faire bon usage du zoom ou être proche du sujet et utiliser une grande ouverture (ex. f5 / petit indice / grande luminosité) afin de jouer sur la profondeur du champ de la photo dont le plan arrière sera plus flouté.

♦ Etant donné que la présentation est aussi importante que le réglage de votre appareil, bien sélectionner sa vaisselle, ses tissus (nappes et serviettes), son  fond (bois, pierre, carton, toile en tissu,etc…) et les couleurs utilisées de sorte à ce que la présentation finale soit harmonieuse et pas criarde. Il faut que les couleurs mettent valeur le plat. De ce fait, vous pouvez soit choisir de créer un effet de contraste (noir/blanc, brun/rouge, vert/jaune, etc…) ou au contraire, créer un accord entre les tons (ex. rose pâle, fuchsia, violet, gris ou gris pâle, ivoire, bleu œuf de canard, vert-bleuté et kaki, etc…). La propreté est aussi essentielle. Une règle d’or: moins c’est mieux, alors n’en faites pas trop!

♦ Apprendre à aiguiser son regard, à repérer des sujets, à dénicher le simple, le quotidien afin de mettre en valeur l’essentiel, de capturer l’essence du moment (l’instant fugitif), l’âme d’une chose, l’émotion qui s’en dégage et de transmettre ceci au travers de nos photos. Ne plus seulement voir les choses, mais savoir observer et les ressentir. En somme, être en symbiose avec son sujet et son environnement et analyser ce qu’on voit, les moindres détail tel un aigle.

♦ S’exercer, s’exercer, s’exercer….

♦ Prendre une grande quantité de clichés et ne choisir que les meilleurs.

♦ Internet est une bonne source d’information et on y trouve beaucoup de tutoriels, alors je vous conseille d’en profiter au maximum.

♦ Même si la maîtrise de la technique est cruciale et que posséder un bon appareil photo est non-négligeable, tout ceci n’apportera que peu au résultat final si l’individu derrière l’objectif est dépourvue de la fibre artistique et de créativité. C’est le photographe, avec ses tripes et son cœur, qui fait la photo et non le support. Cela dit, on peut sans problème prendre de très belles photos même si on est pas un artiste… ;-)))

VII- Et pour finir, les conseils d’un professionnel en photographie

Il s’agit d’un article du site anglais Photoble qui donne d’autres conseils bien utiles. Voici quelques-uns d’entre eux, après traduction et quelques commentaires de ma part. Certains de ces conseils ont déjà été cités par Rosa, mais il n’y a pas de mal à répéter, après tout la répétition c’est l’amie de la mémoire.

Gardez l’arrière plan net
Assurez-vous qu’il y a un contraste de couleur entre le fond et la nourriture qu’on va photographier. Il faut éviter d’avoir  les deux de la même couleur ou d’une teinte similaire. Par exemple, les fraises servies sur un fond rouge ne vont pas se démarquer. Gardez l’arrière-plan simple et épuré. En cas de doute, il vaut mieux s’en tenir à un fond blanc uni.

Ajustez la balance des blancs
Ajustez la balance des blancs sur votre appareil en fonction de ce que vous photographiez. La viande doit toujours être photographiée dans des teintes chaudes plutôt que froides. Certains éclairages font que la viande apparaît avec une teinte bleue ou jaune, et elle n’a donc  pas l’air très fraîche.

Utilisez l’éclairage naturel
La lumière, la lumière, la lumière! Et naturelle s’il vous plaît! Les photos doivent être prises à la lumière du jour, jamais de flash où sinon les photos ont l’air “malades”. Chaque fois que vous le pouvez, essayez de photographier à la lumière du soleil. Photographiez pendant la journée près d’une fenêtre où vous obtiendriez beaucoup de lumière naturelle.
Lorsque vous devez photographier la nuit, essayez d’éviter l’utilisation du flash directement sur la nourriture, mais utiliser plutôt un diffuseur de flash.

 Utilisez un trépied
Pour avoir des photos nettes et parfaites, il vaut mieux utiliser un trépied quand on le peut. Et oui, beaucoup de photos qui nous font dire ouahhhhh comment il (elle) a fait ça ???, sont faites à l’aide d’un trépied. Même avec la meilleur volonté du monde, l’appareil bouge et les photos ne sont donc pas parfaitement nettes.
J’en ai un qui n’est malheureusement pas très fonctionnel (à moins que c’est moi qui ne sais pas m’en servir ?!), et je prévois dès que possible de m’en procurer un autre.

 Les petits détails font la grande différence
Ne négligez pas les petits détails. Gardez à l’esprit que l’utilisation de couverts originaux et/ou élégants dans un environnement net pourrait faire toute la différence, et transformer une belle photo en une photo fantastique. J’ai par exemple sur la photo ci-dessous rajouté un petit nœud à la fourchette, ou une feuille de menthe sur l’image d’après.

  Rapprochez-vous
Au lieu de ne prendre des photos d’une assiette pleine entière, il vaut mieux parfois prendre quelques clichés macro. Se rapprocher du sujet à photographier fera ressortir les textures et les détails plus finement,  rendant ainsi le plat plus intéressant et plus fascinant.

On coupe, on tranche, on sectionne!
Il ne faut pas se contenter de prendre des photos seulement en surface. En ce qui concerne la nourriture, c’est parfois (souvent) ce qu’on peut voir à l’intérieur qui peut rendre une photo magnifique. On peut ainsi découper certains aliments pour obtenir des textures contrastées comme par exemple les gâteaux à étages qui se composent souvent de niveaux de couleurs et textures différentes.

 Prenez des photos sous tous les angles
Ne vous contentez pas de prendre une photo en vue à vol d’oiseau, essayez différents angles. Gauche, droite, haut, bas. N’hésitez pas à même déplacer les plats autour de vous, et à la présenter sous différentes compositions.
Je me suis amusée, j’ai même essayé de prendre des photos couchée sur le dos, sur le côté etc. Ça n’a rien donné pour l’instant, mais c’était amusant d’essayer.

♦ Essayer d’améliorer mes photos dans le domaine culinaire ne m’a pas servi que dans ce domaine évidemment. J’ai appris à me servir d’un appareil photo (à moitié pour l’instant), je sais maintenant reconnaître tous les défauts de mes photos (même si je ne sais pas toujours comment y remédier).
La photographie n’est pas devenue une passion, mais je prends beaucoup de plaisir à prendre des photos de meilleurs qualités de ce et ceux que j’aime, et c’est quand même pour moi le plus important.